laure bourgault

en cours / ongoing
résidence de recherche-création à la Station de biologie des Laurentides
(Centre d’exposition de l’Université de Montréal / MAC LAU), 2022
CANADAS
Axenéo7, Gatineau (QC)
3.11 - 11.12.2021
Axenéo7, Gatineau (QC)
3.11 - 11.12.2021




canadas, vues de l’installation, photographies: Axenéo7
…elle offre une image authentique[!] de la scène canadienne
aux Canadien[ne]s et aux habitant[e]s des pays étrangers…
En 1970, le bureau fédéral de la statistique publie le livre Canada 1970, la trente-neuvième revue officielle de la situation et des progrès sociaux, économiques et culturels de l’état canadien.
Le pays, le peuple, l’économie… l’histoire raconte un grand espace harmonieux et ouvert sur le monde, où les promesses de l’industrie participent à modeler le sol et les corps à leur image; un pays où les rayonnages des supermarchés rejoignent des latitudes encore inégalées.
Le pays narré en vues aériennes et en tableaux statistiques se présente comme une synthèse optimiste, le portrait unifié d’un territoire où la diversité des formes de vie et la complexité des expressions culturelles se voient simultanément louées, soulignées, aplaties et balisées.
Prenant ancrage dans les pages lustrées de la publication officielle, l’exposition canadas pose un regard sur les images et les textes utilisés pour mettre de l’avant cette vision moderne de la canadienneté. Dans l’exposition, les photographies et les mots sont extraits, puis transformés par le temps de la peinture et de l’écriture poétique, dans l’espoir que par ce détournement nous puissions mieux les voir. Que nous puissions mieux comprendre les rouages de ce récit impérialiste et, peut-être, les déjouer en les rejouant, en les réinterprétant.
S’il est question de mise en scène, peut-on parler d’un théâtre de la nation, alimenté par une rhétorique fédérale aux aspirations d’authenticité? Cinquante ans plus tard, comment interagir avec cet héritage complexe, avec ce qui demeure et agit, encore?
aux Canadien[ne]s et aux habitant[e]s des pays étrangers…
En 1970, le bureau fédéral de la statistique publie le livre Canada 1970, la trente-neuvième revue officielle de la situation et des progrès sociaux, économiques et culturels de l’état canadien.
Le pays, le peuple, l’économie… l’histoire raconte un grand espace harmonieux et ouvert sur le monde, où les promesses de l’industrie participent à modeler le sol et les corps à leur image; un pays où les rayonnages des supermarchés rejoignent des latitudes encore inégalées.
Le pays narré en vues aériennes et en tableaux statistiques se présente comme une synthèse optimiste, le portrait unifié d’un territoire où la diversité des formes de vie et la complexité des expressions culturelles se voient simultanément louées, soulignées, aplaties et balisées.
Prenant ancrage dans les pages lustrées de la publication officielle, l’exposition canadas pose un regard sur les images et les textes utilisés pour mettre de l’avant cette vision moderne de la canadienneté. Dans l’exposition, les photographies et les mots sont extraits, puis transformés par le temps de la peinture et de l’écriture poétique, dans l’espoir que par ce détournement nous puissions mieux les voir. Que nous puissions mieux comprendre les rouages de ce récit impérialiste et, peut-être, les déjouer en les rejouant, en les réinterprétant.
S’il est question de mise en scène, peut-on parler d’un théâtre de la nation, alimenté par une rhétorique fédérale aux aspirations d’authenticité? Cinquante ans plus tard, comment interagir avec cet héritage complexe, avec ce qui demeure et agit, encore?
...it offers an authentic[!] image of the Canadian scene to Canadians and inhabitants of foreign countries...
In 1970, the Federal Bureau of Statistics published the book Canada 1970, the thirty-ninth official review of the social, economic, and cultural situation and progress of the Canadian state.
The country, the people, the economy... the story tells of a great harmonious space, open to the world, where the promises of industry are helping to shape the land and bodies in their image;
a country where the shelves of the supermarkets reach as of yet unequalled latitudes.
Recounted through aerial views and statistical tables, the country is depicted as an optimistic synthesis, the unified portrait of a territory where the diversity of life forms and the complexity of cultural expressions are simultaneously praised, highlighted, flattened, and denied.
Rooted in the glossy pages of the official publication, the exhibition canadas examines the images and texts used to put forward this modern vision of canadianness. In the exhibition, photographs and words are excerpted and then transformed through the medium of painting and poetic writing, in the hope that this repurposing might enable us to see them more clearly. That we may better understand the workings of this imperialist narrative and, perhaps, thwart them by replaying and reinterpreting them.
If this is about staging, can one speak of a theatre of the nation, fuelled by a federal rhetoric with aspirations of authenticity? Fifty years later, how can we interact with this complex heritage, of what remains of it and is still active today?
In 1970, the Federal Bureau of Statistics published the book Canada 1970, the thirty-ninth official review of the social, economic, and cultural situation and progress of the Canadian state.
The country, the people, the economy... the story tells of a great harmonious space, open to the world, where the promises of industry are helping to shape the land and bodies in their image;
a country where the shelves of the supermarkets reach as of yet unequalled latitudes.
Recounted through aerial views and statistical tables, the country is depicted as an optimistic synthesis, the unified portrait of a territory where the diversity of life forms and the complexity of cultural expressions are simultaneously praised, highlighted, flattened, and denied.
Rooted in the glossy pages of the official publication, the exhibition canadas examines the images and texts used to put forward this modern vision of canadianness. In the exhibition, photographs and words are excerpted and then transformed through the medium of painting and poetic writing, in the hope that this repurposing might enable us to see them more clearly. That we may better understand the workings of this imperialist narrative and, perhaps, thwart them by replaying and reinterpreting them.
If this is about staging, can one speak of a theatre of the nation, fuelled by a federal rhetoric with aspirations of authenticity? Fifty years later, how can we interact with this complex heritage, of what remains of it and is still active today?
Réalisé avec le soutien du programme Autorésidences d’AXENÉO7 et du Conseil des arts du Canada.
With support from AXENÉO7’s Autorésidences program and the Canada Council for the Arts.
Remerciements: Jérémie St-Onge, Simon Brown, Justin Leduc-Frenette, M.A. Marleau, Lucile Godet, Jean-Michel Quirion (AXENÉO7).
With support from AXENÉO7’s Autorésidences program and the Canada Council for the Arts.
Remerciements: Jérémie St-Onge, Simon Brown, Justin Leduc-Frenette, M.A. Marleau, Lucile Godet, Jean-Michel Quirion (AXENÉO7).









canadas, livre, verre soufflé et aquarelles, photographies: Axenéo7, Simon Belleau

canadas, livre, verre soufflé et aquarelles, photographie: Axenéo7, Simon Belleau



canadas, poèmes
LE PLUS SOUVENT ON DIT PROGRÈS (TENDRE LA MAIN VERS L’ÉCOULEMENT)
2022
2022
Le
plus souvent on dit progrès (tendre
la main vers l’écoulement)
est
une
marche sonore prenant
la forme d’un
récit de contamination et d’écoulement. D’un
stationnement à un autre, un
parcours à travers la
plaine urbaine
propose
une relecture de documents issus des archives municipales montréalaises. À quels
rythmes réguliers
s’écoulent
nos eaux usées?
Asséchée,
déviée,
canalisée, l’eau
s’infiltre encore,
poursuit
son chemin.
L’espace est un palimpseste,
où les aménagements successifs de l’aqueux – modelés
par
divers impératifs sanitaires et économiques – peuvent
être restitués
grâce
à l’écoute
spéculative.
Dans
la
pièce,
une
attention portée aux flots
souterrains de la ville guide
une
réflexion sur
les enjeux historiques, politiques et sociaux de la gestion des eaux urbaines.
chapitres/chapters:
I. MARE MOITE (palimpseste)
II. PUBLIC NOTICE (viscères)
III. TENDRE LA MAIN VERS L’ÉCOULEMENT (méditation)
IV. S’ÉBROUER DANS CES EAUX FANGEUSES (économie)
V. UN VASTE BASSIN (watershed mind)
écouter/listen
Conception et/and interprétation: Laure Bourgault
Habillage sonore/Soundscape: Justin Leduc-Frenette
Réalisé avec le soutien de/With the support of:
Espace Projet (Le murmure des ruisseau) et/and Est-Nord-Est.
Remerciements à/many thanks to: Catherine Barnabé (Espace Projet), Justin Leduc-Frenette, Camille Richard, Camille Devaux et Richard Noury (Est-Nord-Est), Musée de la mémoire vivante (St-Jean-Port-Joli).
chapitres/chapters:
I. MARE MOITE (palimpseste)
II. PUBLIC NOTICE (viscères)
III. TENDRE LA MAIN VERS L’ÉCOULEMENT (méditation)
IV. S’ÉBROUER DANS CES EAUX FANGEUSES (économie)
V. UN VASTE BASSIN (watershed mind)
écouter/listen
Conception et/and interprétation: Laure Bourgault
Habillage sonore/Soundscape: Justin Leduc-Frenette
Réalisé avec le soutien de/With the support of:
Espace Projet (Le murmure des ruisseau) et/and Est-Nord-Est.
Remerciements à/many thanks to: Catherine Barnabé (Espace Projet), Justin Leduc-Frenette, Camille Richard, Camille Devaux et Richard Noury (Est-Nord-Est), Musée de la mémoire vivante (St-Jean-Port-Joli).
Le
plus souvent on dit progrès (tendre
la main vers l’écoulement) [Usually
we say progress
(reaching out to the flow)]
is a sound walk taking the form of a tale of contamination and
drainage. From one parking lot to another, a journey across the urban
plain offers a reinterpretation of documents from Montreal's city
archives. To what regular rhythms does our wastewater flow? Drained, diverted, canalized, water still
seeps in, follows its path. Urban
space is a palimpsest, where successive developments of the
aqueous—shaped
by both sanitary and economic imperatives—can
be restituted through speculative listening. In the piece, a focus on
the city's subterranean flows guides a reflection on the historical, political and social issues of urban water management.
2023






Film en cours de production.
Troisième lien tisse un portrait engageant et nuancé de l’opposition au projet de tunnel autoroutier qui viendrait relier les villes de Québec et Lévis. Durant l’été 2021, des résident∙es de la région s’interrogent sur la menace que fait planer le projet d’infrastructure sur leurs milieux de vie. Rencontré∙es aux endroits désignés pour les futures embouchures du tunnel, iels discutent de l’impact des médias dans la promotion du projet, de l’étalement urbain, du dézonage des terres agricoles et des logiques électoralistes et expansionnistes qui soutiennent le projet. Un moment capté dans la saga de l’onéreuse infrastructure routière, qui ramène la discussion à une échelle humaine.
Assistance à la réalisation: Marc-Antoine Blais
Direction photo/Cinematography : Casper Wolski
Son/Sound : Antonin Bourgault
Montage/Editing: Laure Bourgault
Avec/With : Madeleine Aubé, Serge Bernard, Raynald Bilodeau, Ginette Boiteau, Marjolaine Bouchard, Émilie Bouchard-Jean, Florence Bouchard-Jean, Frédérique Bradet, Lise Cardinal, Jean-Raphaël Carrier, Simon Caseault, Gisèle Cimon, Madeleine Cloutier, Kamille Cormier, Samuel Dinel, Olivier Falardeau, Noémie Fontaine, Madeleine Gauthier, Marie Gauvin, Yannick Gauvin, Jonathan Houde, Chamroeun Khuon, Eric Kirouac, Chloé Labrie, Nathalie Lacroix, Charles Lamont, Michel Lehoux, Jean-François Morin, Alain Ouellet, Anne-Catherine Poirier, Monique Rancourt, Sakubu Richard, Nycole Roy, Audrey St-Cyr, Moulaye Traore, Napoleon C. Woo.
Réalisé avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.
With support from the Conseil des arts et des lettres du Québec.
LA COMMISSION DES LIENS
collaboration avec Marc-Antoine Blais
Regart, Lévis (QC) 17.09 - 24.10.2021
collaboration avec Marc-Antoine Blais
Regart, Lévis (QC) 17.09 - 24.10.2021

La commission des liens, vue de l’installation, Regart
S’appropriant les codes de la commission d’enquête, La Commission des liens se penche sur une question d’intérêt public : le « troisième lien » tel qu’il a été conçu et défendu par le gouvernement provincial actuel. Avec humour, avec sérieux, l'exposition revisite l’histoire récente et plus ancienne des liens dans la région et partage les perspectives de citoyen∙nes de Lévis et Québec dans un film documentaire. Par une projection vidéo, des dessins et des collages textuels, La commission des liens offre une réflexion sur les différents impacts que pourrait avoir le projet de tunnel autoroutier sur l’agglomération de Québec, sur la ville de Lévis et sur les MRC environnantes, que ces conséquences soient d’ordre social, économique, urbanistique ou environnemental.
Adopting the codes of the Commission of Inquiry, La commission des liens examines an issue of public interest: the "third link" as conceived and promoted by the current provincial government. With humor, with seriousness, the exhibition revisits the recent and more distant history of the links in the region and shares the perspectives of citizens of Lévis and Quebec City in a documentary film. Through a video projection, drawings and textual collages, La commission des liens offers a reflection on the diverse impacts that the highway tunnel project could have on the Greater Quebec City area, on the city of Lévis and on the surrounding RCMs, whether these consequences are social, economic, urbanistic or environmental.
Avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.
With support from the Conseil des arts et des lettres du Québec.
Remerciements: Angèle Pineau-Lemieux, Antonin Bourgault, Ariane Daoust, Casper Wolski, Collectif Virage, Dominique Desbiens, Étienne Grandmont, Jean-François Morin, Jean-Raphaël Carrier, Justin Leduc-Frenette,
Lucie K. Morisset, Marie-Hélène Vandersmissen, Regart, Simon-Pierre Beaudet
direction photo/DOP : Casper Wolski
son/sound : Antonin Bourgault
montage: Laure Bourgault
avec/with : Madeleine Aubé, Serge Bernard, Raynald Bilodeau, Ginette Boiteau, Marjolaine Bouchard, Émilie Bouchard-Jean, Florence Bouchard-Jean, Frédérique Bradet, Lise Cardinal, Jean-Raphaël Carrier, Simon Caseault, Gisèle Cimon, Madeleine Cloutier, Kamille Cormier, Samuel Dinel, Olivier Falardeau, Noémie Fontaine, Madeleine Gauthier, Marie Gauvin, Yannick Gauvin, Jonathan Houde, Chamroeun Khuon, Eric Kirouac, Chloé Labrie, Nathalie Lacroix, Charles Lamont, Michel Lehoux, Jean-François Morin, Alain Ouellet, Anne-Catherine Poirier, Monique Rancourt, Sakubu Richard, Nycole Roy, Audrey St-Cyr, Moulaye Traore, Napoleon C. Woo.
With support from the Conseil des arts et des lettres du Québec.
Remerciements: Angèle Pineau-Lemieux, Antonin Bourgault, Ariane Daoust, Casper Wolski, Collectif Virage, Dominique Desbiens, Étienne Grandmont, Jean-François Morin, Jean-Raphaël Carrier, Justin Leduc-Frenette,
Lucie K. Morisset, Marie-Hélène Vandersmissen, Regart, Simon-Pierre Beaudet
Documentaire
direction photo/DOP : Casper Wolski
son/sound : Antonin Bourgault
montage: Laure Bourgault
avec/with : Madeleine Aubé, Serge Bernard, Raynald Bilodeau, Ginette Boiteau, Marjolaine Bouchard, Émilie Bouchard-Jean, Florence Bouchard-Jean, Frédérique Bradet, Lise Cardinal, Jean-Raphaël Carrier, Simon Caseault, Gisèle Cimon, Madeleine Cloutier, Kamille Cormier, Samuel Dinel, Olivier Falardeau, Noémie Fontaine, Madeleine Gauthier, Marie Gauvin, Yannick Gauvin, Jonathan Houde, Chamroeun Khuon, Eric Kirouac, Chloé Labrie, Nathalie Lacroix, Charles Lamont, Michel Lehoux, Jean-François Morin, Alain Ouellet, Anne-Catherine Poirier, Monique Rancourt, Sakubu Richard, Nycole Roy, Audrey St-Cyr, Moulaye Traore, Napoleon C. Woo.




La commission des liens, images tirées de la vidéo documentaire, 2021.




La commission des liens, vues de l’installation, Regart
PRIORITÉ AUX INCONTOURNABLES
2021
2021







Photographies: Charles-Frédérick Ouellet
« Explorations », « découvertes » et autres « aventures authentiques » tissent le récit promotionnel et colonial de l’industrie touristique de la Capitale-Nationale. Les phrases léchées des guides de voyage promettent des expériences inoubliables et des sensations fortes à celles et ceux qui s’aventurent dans ses enceintes fortifiées. À coup de formules engageantes et d’invocations patrimoniales, ces invitations au dépaysement dirigent notre regard sur la ville et contribuent à en normaliser l’expérience.
Face à cette surenchère expérientielle, l’agence touristique fictive Priorité aux incontournables répond par l’absurdité d’une visite guidée factice. Prenant ancrage dans la visite guidée urbaine empreinte d’enthousiasme, elle propose des tours guidés de la Basse-Ville de Québec et de ses (non-)monuments, basés sur une réinterprétation des textes promotionnels de l’office de tourisme de Québec.
Exposer les narrations officielles peut-il œuvrer à les désamorcer? Peut-on déjouer la rhétorique de l’industrie touristique en la rejouant? C’est l’invitation que vous lance Priorité aux incontournables.
Face à cette surenchère expérientielle, l’agence touristique fictive Priorité aux incontournables répond par l’absurdité d’une visite guidée factice. Prenant ancrage dans la visite guidée urbaine empreinte d’enthousiasme, elle propose des tours guidés de la Basse-Ville de Québec et de ses (non-)monuments, basés sur une réinterprétation des textes promotionnels de l’office de tourisme de Québec.
Exposer les narrations officielles peut-il œuvrer à les désamorcer? Peut-on déjouer la rhétorique de l’industrie touristique en la rejouant? C’est l’invitation que vous lance Priorité aux incontournables.
"Explorations", "discoveries" and other "authentic adventures" weave the promotional and colonial narrative of Quebec City's tourism industry. The polished phrases of the travel guides promise unforgettable experiences and thrills to those who venture into its fortified walls. Through engaging formulas and invocations of heritage, these invitations to a change of scenery direct our gaze on the city and contribute to the normalization of our experience.
In response to this experiential bidding, the fictional tourist agency Priorité aux incontournables replies with the absurdity of a fictitious guided tour. Anchored in the enthusiastic urban guided circuit, it offers tours of Quebec City's Lower Town and its (non-)monuments, based on a reinterpretation of the promotional texts of Quebec City's tourist office.
Can exposing official narratives contribute to defusing them?Can we thwart the rhetoric of the tourism industry by replaying it? This is the invitation that Priorité aux incontournables presents to you.
In response to this experiential bidding, the fictional tourist agency Priorité aux incontournables replies with the absurdity of a fictitious guided tour. Anchored in the enthusiastic urban guided circuit, it offers tours of Quebec City's Lower Town and its (non-)monuments, based on a reinterpretation of the promotional texts of Quebec City's tourist office.
Can exposing official narratives contribute to defusing them?Can we thwart the rhetoric of the tourism industry by replaying it? This is the invitation that Priorité aux incontournables presents to you.
Priorité aux incontournables a été soutenu et présenté par L’Œil de Poisson, du 12 au 19 juin 2021.
Performance
Maureen Roberge et Laure Bourgault
Vidéo
Réalisation, images et montage: Laure Bourgault
Narration: Maureen Roberge et Laure Bourgault
Enregistrement: Antoine Doré-Belley
Conception sonore: Justin Leduc-Frenette
Priorité aux incontournables, vidéo, 2021.





Priorité aux incontournables, images tirées de la vidéo, 2021.