LE PLUS SOUVENT ON DIT PROGRÈS (TENDRE LA MAIN VERS L’ÉCOULEMENT)
2022
2022
Le
plus souvent on dit progrès (tendre
la main vers l’écoulement)
est
une
marche sonore prenant
la forme d’un
récit de contamination et d’écoulement. D’un
stationnement à un autre, un
parcours à travers la
plaine urbaine
propose
une relecture de documents issus des archives municipales montréalaises. À quels
rythmes réguliers
s’écoulent
nos eaux usées?
Asséchée,
déviée,
canalisée, l’eau
s’infiltre encore,
poursuit
son chemin.
L’espace est un palimpseste,
où les aménagements successifs de l’aqueux – modelés
par
divers impératifs sanitaires et économiques – peuvent
être restitués
grâce
à l’écoute
spéculative.
Dans
la
pièce,
une
attention portée aux flots
souterrains de la ville guide
une
réflexion sur
les enjeux historiques, politiques et sociaux de la gestion des eaux urbaines.
chapitres/chapters:
I. MARE MOITE (palimpseste)
II. PUBLIC NOTICE (viscères)
III. TENDRE LA MAIN VERS L’ÉCOULEMENT (méditation)
IV. S’ÉBROUER DANS CES EAUX FANGEUSES (économie)
V. UN VASTE BASSIN (watershed mind)
écouter/listen
Conception et/and interprétation: Laure Bourgault
Habillage sonore/Soundscape: Justin Leduc-Frenette
Réalisé avec le soutien de/With the support of:
Espace Projet (Le murmure des ruisseau) et/and Est-Nord-Est.
Remerciements à/many thanks to: Catherine Barnabé (Espace Projet), Justin Leduc-Frenette, Camille Richard, Camille Devaux et Richard Noury (Est-Nord-Est), Musée de la mémoire vivante (St-Jean-Port-Joli).
chapitres/chapters:
I. MARE MOITE (palimpseste)
II. PUBLIC NOTICE (viscères)
III. TENDRE LA MAIN VERS L’ÉCOULEMENT (méditation)
IV. S’ÉBROUER DANS CES EAUX FANGEUSES (économie)
V. UN VASTE BASSIN (watershed mind)
écouter/listen
Conception et/and interprétation: Laure Bourgault
Habillage sonore/Soundscape: Justin Leduc-Frenette
Réalisé avec le soutien de/With the support of:
Espace Projet (Le murmure des ruisseau) et/and Est-Nord-Est.
Remerciements à/many thanks to: Catherine Barnabé (Espace Projet), Justin Leduc-Frenette, Camille Richard, Camille Devaux et Richard Noury (Est-Nord-Est), Musée de la mémoire vivante (St-Jean-Port-Joli).
Le
plus souvent on dit progrès (tendre
la main vers l’écoulement) [Usually
we say progress
(reaching out to the flow)]
is a sound walk taking the form of a tale of contamination and
drainage. From one parking lot to another, a journey across the urban
plain offers a reinterpretation of documents from Montreal's city
archives. To what regular rhythms does our wastewater flow? Drained, diverted, canalized, water still
seeps in, follows its path. Urban
space is a palimpsest, where successive developments of the
aqueous—shaped
by both sanitary and economic imperatives—can
be restituted through speculative listening. In the piece, a focus on
the city's subterranean flows guides a reflection on the historical, political and social issues of urban water management.